Jusqu’en 1999, seul un enregistrement à l’échelle régionale étant compatible avec l’exigence d’exhaustivité et de qualité d’un registre de cancer pédiatrique, l’épidémiologie descriptive des cancers de l’enfant a reposé en France sur cinq registres pédiatriques régionaux qui couvrent 30 % du territoire métropolitain.
Ces registres régionaux ont été successivement créés en Lorraine en 1983, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse en 1984, en Auvergne en 1986 (étendu au Limousin en 1994), en Rhône-Alpes en 1987, et en Bretagne en 1991.
L’intérêt de ces registres consiste en une méthodologie affinée au cours des années, l’ancienneté et la continuité de leur enregistrement, l’usage de classifications spécifiques et validées. Toutefois, leur taux de couverture ne leur permet d’enregistrer que 45 à 145 nouveaux cas de cancers par an chacun.
Aux données des registres pédiatriques s’ajoutent celles des registres généraux et départementaux du cancer (tous âges), mais cette contribution est faible et peu spécifique de l’enfant (exhaustivité incertaine pour les cas néonataux, usage d’une classification différente).
Depuis 1995, le
S’appuyant sur la méthodologie et l’expérience de ces registres, le
(Extrait repris sur le site du RNTSE)